Chassez le naturel, il revient au galop : l’heure du bilan de compétences

Bilan

Pour ceux et celles qui me connaissent et ont suivi mes aventures d’écriture via mes deux blogs précédents (L’atelier de Michaelle L’Ange et De brique et de Breizh), vous ne serez pas surpris du titre !

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu goût à la langue française, et les langues étrangères aussi. Jusqu’à un certain âge, où les études me paraissaient encore concrètes et utiles (c’est-à-dire jusqu’au milieu de mon année de première littéraire) où j’aimais écrire, rédiger et lire, avant d’être foudroyée sur place par des textes dits « classiques » à étudier au programme, mais qui sont d’un ennui mortel pour des ados de seize ans, il faut bien le dire, j’aimais vraiment le Français comme matière enseignée. C’était ma gymnastique de l’esprit comme peuvent l’être les mathématiques pour d’autres.

Ne parlons pas de la philosophie, cette matière sortant de nulle part à l’aube de notre majorité, qui veut nous enseigner à raconter la vie (mais en mentionnant des citations de pavés toujours aussi inintéressants pour moi à l’époque), nous qui sortons juste d’une grosse peine de cœur comme simple expérience de vie (je caricature), il nous faut causer du travail, de la justice, du conscient et de l’inconscient. Autant dire qu’aujourd’hui, je comprends mieux ma moyenne de 4/20 au bac (pour cette matière uniquement je précise).

Aujourd’hui je suis à dix-sept ans du bac, et je pourrai philosopher bien mieux de par mon expérience acquise dans tous les domaines abordés à l’époque avec mon expérience de la vie. Peut-être étais je trop jeune, ou peut-être cette matière n’était pas adaptée à ce moment là (j’aurais aimé apprendre à rechercher un job, apprendre à gérer un budget ou apprendre les bases du DIY pour savoir cuisiner, bricoler, jardiner et juste, ne pas dépendre de quelqu’un pour tout), ou peut-être pourrais je repasser haut la main cette matière aujourd’hui…Qui sait.

Avec le recul du milieu de la trentaine qui approche à grands pas, et avec le bilan de compétences que je suis en train de faire en ce moment, les souvenirs refont surface, la nostalgie s’assoit à côté de moi et m’observe, pour savoir où j’en suis, pour savoir si je me dirige sur le bon chemin.

Raconter ses études, ses choix de vie, ses expériences professionnelles, tout en y mêlant le personnel bien sûr, raconter son enfance, son adolescence rouvre parfois des blessures enfouies, pas si guéries que ça. Les larmes coulent, le silence s’installe quelques instants, et le récit reprend. Faire le bilan de sa vie n’est pas une mince épreuve. Non seulement on se sent fatigués d’avoir parlé pendant deux heures, sans jugement aucun, mais de faire face au passé qu’on veut parfois oublier est difficile et demande beaucoup d’énergie. Lors des premiers rendez-vous j’ai été lessivée, une sieste s’est imposée à chaque fois. Vide, j’étais vide.

Mais le travail ne se fait pas en un jour, il y a les « devoirs » à la maison, d’abord détailler chaque expérience et ce qu’elle nous a apporté, puis analyser les sentiments et le comportement que l’on a eu dans chacune des situations. J’en suis là pour le moment. L’article sera mis à jour au fur et à mesure de l’avancée de mon bilan, mais ce que je peux vous dire c’est que c’est une expérience incroyable et je pense, nécessaire pour chacun, tôt ou tard.

Pourquoi écrire, ici, sur mon site professionnel, vous direz vous peut-être? Pour plusieurs raisons en fait.

D’abord, comme vous l’aurez compris, j’aime beaucoup écrire, j’ai toujours un truc à raconter (qui certes, n’intéressera pas tout le monde, voire personne, mais je prends le risque !).

Ensuite, pour faire vivre mon site et le rendre dynamique auprès des moteurs de recherche (= visible) pour tenter de gagner un peu plus de notoriété sur la toile (car je ne publie vraisemblablement pas assez et il est difficile de sortir un meuble toutes les semaines).

Mais aussi, depuis trois années d’entreprenariat à mon actif, j’ai remarqué qu’on voit fleurir toutes sortes de formations (plus ou moins chères, plus ou moins crédibles) sur la création d’entreprise, la visibilité sur internet etc… J’aimerais ici aussi vous délier le vrai du faux, vous éviter des erreurs et d’acheter des trucs qui ne fonctionnent pas et pourquoi et de vous diriger vers du concret et des organismes de confiance.

Et enfin, vous parler de ma vie. Pas de ce que je regarde comme films ou ce que je lis le soir, mais ma vie de maman…entrepreneuse. Mes expériences, mes conseils, tout ce dont je suis devenue riche à force de prise de risques, d’expériences, bonnes et moins bonnes, tout ce qui pourrait vous aider à choisir et à vous construire pour la création d’entreprise un jour.

Mais pour le moment c’est tout. Je reviens vers vous bientôt pour la mise à jour de la suite des aventures du bilan de compétences !

(Pour information, je réalise ce bilan de compétences via mon CPF et Elan Créateur-Rennes, qui ont eux-mêmes transmis l’information à leur psychologue spécialisée dans les transitions, et c’est avec cette personne que je réalise le suivi de mon bilan. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaires.)